20 janvier 2009
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12:17
Pour démarrer cette quatrième semaine, une quatrième peinture.
An-atomique, carnet 01, page 08. 2007.
Deux temps d'une femme replette, Vénus Hottentote, ou, peut-être, deux humeurs d'un désir du jour.
Le dessin s'extrait de la masse picturale, comme une statue sortant de sa gangue. Les formes, initialement plantureuses, sont compressées, comme modelées avec trop de hargne, ou se liquéfient dans leur jus.
Et si le trait du crayon interroge dans l'immédiateté une liberté bien vulnérable, il révèle une nervosité proche de l'agacement, une balafre hypermétrope et subite dans le chaud de la chair.
Not the time to wait !!
Les couleurs coagulées oscillent entre les prémices du pourri et l'opacité d'un début de soirée, le temps où l'on choisit l'état dans lequel on va accompagner la bande jusqu'à demain.
Vases communiquants vacants du temps avec des fuites dans la minute.
L'ensemble exhale la sensualité de la peinture et son intimité avec mon corps.
Et le white spirit.
Oui.
Ciao a tutti
.
An-atomique, carnet 01, page 08. 2007.
Deux temps d'une femme replette, Vénus Hottentote, ou, peut-être, deux humeurs d'un désir du jour.
Le dessin s'extrait de la masse picturale, comme une statue sortant de sa gangue. Les formes, initialement plantureuses, sont compressées, comme modelées avec trop de hargne, ou se liquéfient dans leur jus.
Et si le trait du crayon interroge dans l'immédiateté une liberté bien vulnérable, il révèle une nervosité proche de l'agacement, une balafre hypermétrope et subite dans le chaud de la chair.
Not the time to wait !!
Les couleurs coagulées oscillent entre les prémices du pourri et l'opacité d'un début de soirée, le temps où l'on choisit l'état dans lequel on va accompagner la bande jusqu'à demain.
Vases communiquants vacants du temps avec des fuites dans la minute.
L'ensemble exhale la sensualité de la peinture et son intimité avec mon corps.
Et le white spirit.
Oui.
Ciao a tutti
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