31 janvier 2009
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Une nouvelle page du carnet 1. THE FIRST.
Bien que la numérotation des carnets ne correspond en rien à l'ordre des peintures, je travaille toujours sur plusieurs carnets à la fois pour gérer les temps de séchage.
An-organique. Carnet 1, page 13. 2007
Les VII cm sont pour l'opération chirurgicale au bas du ventre que j'ai vécue en 2007. La cicatrice mesurait sept centimètres exactement. Cette incision concise du scalpel est entrée dans mon travail aussi adroitement que dans ma chair.
J'aime cette page et je ne sais pas vraiment pourquoi..
Les organes comme un paysage rocailleux en lévitation ou quelque coquillage échoué régurgitant ses eaux en imaginant les vagues.
Et sans doute, les pilosités, la dissolution des jus.
La page de droite me fait penser à un monument aux morts stratifié (où est l'amour ?) ou à ces mégaliyhes de blocs de granit emboités qui relient le ciel à la terre de Corse.
Alors que sur celle de gauche, la fragilité tient de l'échouage. Avec la précision de la main d'un vieux sorcier qui disperse ses grigris sur le sable.
Le destin.
Et pourtant la cohérence se vit sans tensions, sans brutalité.
J'aime la peinture quand elle me perd.
Ciao a tutti
Bien que la numérotation des carnets ne correspond en rien à l'ordre des peintures, je travaille toujours sur plusieurs carnets à la fois pour gérer les temps de séchage.
An-organique. Carnet 1, page 13. 2007
Les VII cm sont pour l'opération chirurgicale au bas du ventre que j'ai vécue en 2007. La cicatrice mesurait sept centimètres exactement. Cette incision concise du scalpel est entrée dans mon travail aussi adroitement que dans ma chair.
J'aime cette page et je ne sais pas vraiment pourquoi..
Les organes comme un paysage rocailleux en lévitation ou quelque coquillage échoué régurgitant ses eaux en imaginant les vagues.
Et sans doute, les pilosités, la dissolution des jus.
La page de droite me fait penser à un monument aux morts stratifié (où est l'amour ?) ou à ces mégaliyhes de blocs de granit emboités qui relient le ciel à la terre de Corse.
Alors que sur celle de gauche, la fragilité tient de l'échouage. Avec la précision de la main d'un vieux sorcier qui disperse ses grigris sur le sable.
Le destin.
Et pourtant la cohérence se vit sans tensions, sans brutalité.
J'aime la peinture quand elle me perd.
Ciao a tutti